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Blogzout
30 janvier 2006

Relevé de compte métaphysique

Adressé à un rejeton de zanzibar qui croit dur comme ne pas faire qu'il n'y a rien à dire d'autre. Eh si pourtant. La vaillance est toujours ailleurs. Pile au milieu d'un on ne sait où qui pourtant existe.

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Commentaires
K
Mon âme n'est pas polluée. Elle n'est pas "enchimiquée", elle est simplement consciente. Je ne suis pas aveugle, je vois ce qui est. <br /> Il y a deux types de personnes dans ce monde. Ceux qui, quand ils croisent un SDF dans la rue, n'osent pas regarder et détournent le regard, comme si ils avaient peur d'attraper la même maladie, et ceux qui le regardent bien en face, en lui tendant la main ou en compatissant. Moi j'appartiens à cette deuxième catégorie.<br /> Le monde regorge de richesse, de beautés incroyables, d'espoirs maginifiques, mais il est également rempli de détresse, de misère, de déception. Je le vois tout entier, dans son absolue splendeur, et dans son dénuement total.<br /> Mon humeur n'existe pas. Je n'ai pas d'humeur. Je n'ai qu'une conscience. Et être conscient du malheur, ne veut pas dire être malheureux. Par contre l'éviter, le voiler, le cacher, c'est être ni honnète avec le monde ni avec soi-même. Moi, je suis quelqu'un d'honnête avec moi-même et avec la réalité collective, qui ne fait que chercher au milieu du monde sa réalité personnelle. <br /> Je me cherche? Pas vraiment, je sais qui je suis. Je sais ce que je veux. Mais pour l'instant, je n'ai rien, alors je ne suis personne. Je n'ai pas de réalité. Mais ça va changer. Et quand je réussirai, je n'oublierai pas d'où je viens, ce que je suis, et ce que j'ai vu. Je ne me laisserai pas embougeoiser à en devenir malhonnête avec moi-même. Utopie d'un jeune de ving-cinq ans?
K
Mon âme n'est pas polluée. Elle n'est pas "enchimiquée", elle est simplement consciente. Je ne suis pas aveugle, je vois ce qui est. <br /> Il y a deux types de personnes dans ce monde. Ceux qui, quand ils croisent un SDF dans la rue, n'osent pas regarder et détournent le regard, comme si ils avaient peur d'attraper la même maladie, et ceux qui le regardent bien en face, en lui tendant la main ou en compatissant. Moi j'appartiens à cette deuxième catégorie.<br /> Le monde regorge de richesse, de beautés incroyables, d'espoirs maginifiques, mais il est également rempli de détresse, de misère, de déception. Je le vois tout entier, dans son absolue splendeur, et dans son dénuement total.<br /> Mon humeur n'existe pas. Je n'ai pas d'humeur. Je n'ai qu'une conscience. Et être conscient du malheur, ne veut pas dire être malheureux. Par contre l'éviter, le voiler, le cacher, c'est être ni honnète avec le monde ni avec soi-même. Moi, je suis quelqu'un d'honnête avec moi-même et avec la réalité collective, qui ne fait que chercher au milieu du monde sa réalité personnelle. <br /> Je me cherche? Pas vraiment, je sais qui je suis. Je sais ce que je veux. Mais pour l'instant, je n'ai rien, alors je ne suis personne. Je n'ai pas de réalité. Mais ça va changer. Et quand je réussirai, je n'oublierai d'où je viens, ce que je suis, et ce que j'ai vu. Je ne me laisserai pas embougeoiser à en devenir malhonnête avec moi-même. Utopie d'un jeune de ving-cinq ans?
K
Tout d'abord fais gaffe à ton orthographe. Je ne supporte pas les dysgraphies. Eh pan dans ton nez! Ensuite j'espère vivement que tu vas venir skier dans les Alpes. Ca permettra de super-godiller sur le sens. Maintenant, jeune poète qui n'a pas lu Rilke, apprenti philosophe qui n'a pas lu "Les affinités électives", n'oublie pas que le monde est bien plus vaste que ton humeur. Et, alors là soyons sérieux, surtout il ne faut pas te laisser enchimiquer l'âme. Ton "moi" est supra ordonnant (Daniel 21) il faut qu'il créé et survole les désolations des tropismes vulgaires. Bon j'ajouterai un commentaire après le match.
K
Comment peut-on encore être quelqu'un aujourd'hui? Il n'y a plus de cultures, plus de traditions. Il n'y a plus qu'un gigantesque marché, avec les mêmes lois pour tous et pour tout le monde. <br /> Nous vivons dans un monde où les particularismes personnels deviennent des arguments commerciaux pour les meilleurs, et des pathologies insurmontables pour les plus faibles. Soit riche et vis, soit pauvre, meurs et tais-toi. <br /> Etre aujourd'hui, c'est être comme tout le monde, et donc n'être personne. Moi, je ne veux pas être tout le monde, je veux être moi. Mais moi, c'est eux. Moi, c'est ce qu'ils disent qu'on doivent être. A moins que je ne puisse acheter ma liberté. Comme dit 50 cent : "La liberté c'est le pognon". Est-ce dans cet aphorisme que réside la vaillance de ce monde?<br /> Ceci n'est pas une ôde au pessimisme, mais un simple constat du néant. Le monde vole vers son néant, et la vaillance m'échappe. Elle est sûrement ailleurs. Je la cherche, je ne la vois pas. Tant pis, je ferais sans.
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